TEATIME AU RITZ
Sous l’œil de Marcel Proust, le vendredi 11 novembre 2017
Une première petite madeleine est servie dans une tasse, avec un filet de lait infusé au citron et la recommandation de laisser la madeleine s’imbiber avant dégustation :
Puis un baba, servi avec une très épaisse crème aux agrumes. Le rhum sur le baba est délicatement versé devant vous.
Puis la boisson chaude est amenée, ici deux thés blancs, dont les fleurs s’ouvrent peu à peu
Place au serviteur muet : 3 étages de pâtisseries, sablées, feuilletées, fruitées, meringuées, chocolatées…
Au sommet : Florentins, Pims et Spritz2e étage : Oursons farci en guimauve, nonnette fourrée, barquettes au chocolat, pailles à la framboise, et biscuits Rez-de-chaussée : Tartelettes aux pommes, madeleines, allumettes, cake marbré, meringue, tarte au sucre, et pain au chocolatEn détail :
Le pain au chocolat (et non chocolatine) peut se manger avec de la confiture de framboise, ou, plus surprenant, avec du beurre salé (mais vraiment bien salé) au cacao :Ritz ça commence comme « Restaurants Angers », certainement pas un hasard…
Total : 130,00 €
Quel avis pour ce teatime ? ben un peu mitigé quand même… non pas pour le lieu, largement à la hauteur de sa réputation… Certaines pâtisseries révélaient de véritables pépites gustatives (le baba, la madeleine, la paille et les nonnettes notamment)
Par contre, pas de sandwiches salés et surtout, pas d’explosion de couleurs, de jolis gâteaux travaillés comme au Shangri La en 2014, où François Perret officiait à l’époque, bref même chef, mais pas même philosophie…
Sinon, clin d’œil que n’aurait pas renié Proust : la facture est insérée à la page de la madeleine dans « A la recherche du temps perdu » et nous repartons avec deux généreux et élégants échantillons de thé
Parce qu’il serait dommage de rester collée au moelleux d’un siège quand on est dans un palace, j’en ai profité pour me balader dans les couloirs, telle une Lady Diana nostalgique, sauf que je me suis perdue, j’ai demandé deux fois mon chemin pour les toilettes, j’ai fait du lèche-vitrine dans la galerie marchande, j’ai dépensé dans la boutique, pris des photos, sans voir le temps passer… et que mon Doddy Al Fayed a cru que j’avais fait un malaise entre deux dorures. Trop de luxe sans doute…
Les escaliers menant aux chambres
Un petit tour dans la galerie, en prévision des courses de Noël
Parce que même si on est riche, on est comme tout le monde…