Amuse-bouches avec deux verres de coteaux de l’Aubance
Le Chou-rave en ruban, foie gras et truffe blanche, sauce Albuféra
Les langoustines bretonnes, Raviole de céleri, sapin et extraction crémeuse
Le Saint-Pierre rôti, galets de pomme de terre au caviar, cresson iodé, bouillon d’arêtes torréfiées
Sandrine ► Le Ris de veau français flambé, salsifis et poire à la réglisse, jus de veau au sucre muscovadoPierre ►Le Coquelet Miéral en deux cuissons, gnocchi de châtaigne et cardamome verte, jus de volaille perlé
Pierre ►Le fromage du chef « Le Mont d’Or » fondu, pomme rubinette de Brière et noix de Cajou
Sandrine ► Plateau de fromages
Avant-dessert
Le Persil au naturel, financier et pickles de banane, kiwi, crème glacée à la racine de persil
1 bouteille de Bourgogne
Total : 234 €
La note de Monsieur : 15/20
La note de Madame : 15/20
Alors, ce repas ?
Merci à un reportage télé qui nous a permis de connaître cette table nouvellement étoilée, à quelques kilomètres de la Roche-sur-Yon…Nous avons eu la chance d’avoir une table en appelant seulement 4 jours avant.
A l’entrée du site, un immense portail s’ouvre automatiquement devant votre voiture (comme dans les films d’horreur), et vous suivez une petite route sur environ 1 km, à peine éclairée, comme dans les films américains, juste avant l’arrivée des extra-terrestres…
Excellente nouvelle, on finit par voir de la lumière (non, pas au bout du tunnel…) et un immense château se dresse devant nous. On fait une petite manœuvre sur la droite pour accéder au parking du restaurant.
La salle est grande, il y a également une belle terrasse pour les beaux jours, qui donne sur l’entrée du château.
Un serveur arrive, poussant un chariot et nous propose d’emblée un apéritif, deux sortes de Champagne, du vin blanc, sec ou doux. Bon, exit le cocktail maison apparemment. Un peu pris de court, nous choisissons deux verres de Coteau de l’Aubance.
Nous choisissons deux menus Dégustation à 75 €, une eau plate et une bouteille de vin que nous rapporterons.
Nous avons droit à deux amuse-bouches, excellents. Les entrées sont aussi parfaites, généreuses, et les ravioles de langoustines, parfumées à l’huile de sapin, nous ont emballés.
Concernant le plat, j’ai eu la confirmation que, même très bien cuisinés, les ris de veau c’est pas mon truc. Et je ne pense pas que si le flambage avait réussi, cela aurait changé mon opinion…
Concernant le fromage, exit le Mont d’Or aux noix de cajou pour moi, (je ne mange pas de fruits à coque), il m’a été proposé un chariot de fromages, petits regrets : pas de fromage de Bourgogne et pas de salade verte.
Nous avons un bel avant-dessert, le maître d’hôtel est joueur : « Vous me direz ce qu’il y a dedans selon vous ». Nous trouvons du pralin, du nougat, et du marron. Mais le maître d’hôtel est tellement fébrile et parfois dépassé, qu’il nous débarrasse sans nous laisser l’occasion de lui exposer le résultat de nos recherches.
Concernant le dessert, nous voyons dans des assiettes voisines de très belles préparations au chocolat, des montages en hauteur, aériens, et nous avons hâte d’avoir le nôtre.
Déception de ce côté, notre dessert (bon au goût et léger pour finir un repas) est servi dans une assiette creuse, au fond de laquelle sont déposées des dômes de différentes couleurs, et que le serveur recouvre d’un sirop de kiwi. Je regrette vraiment cette présentation, sans volume, ne valorisant pas les goûts, et surtout à des années-lumières de ce qui était dans l’assiette des voisins. Félicitations quand même au chef de 26 ans pour cette étoile au Michelin.