CHATEAU DE NOIRIEUX
Tél : 02.41.42.50.05
Date du repas : dimanche 8 septembre 2019 – le midi
2 menus à 85 €
Un cocktail Champs Elysées et un verre d’Aubance en apéritif
1 bouteille de Mercurey et 1 Vittel
Sandrine ► Le Foie Gras et le Homard Bleu ; terrine mi-cuite aux Coteaux du Layon, Chutney d’abricots au Miel
Pierre ► Le Crabe Kamtchatka ; Carotte à l’extracteur en gelée, mascarpone au Wasabi, Oeuf de Saumon et Citron noir
Sandrine ► Le Pigeon ; Suprême en croûte de Cazette, cuisse confite braisée, Quinoa d’Anjou en taboulé tiède aux Herbes
Pierre ► Le Turbot ; Filet rôti au beurre fumé, sauce vierge aux Olives, Petits Pois à la française aux Lardons de Saumon Fumé
Chariot de fromages
Sandrine et Pierre ► Soufflé à 70 % de Cacao, pain de Gênes au Maury, Glace au lait
Deux cafés
Total : 185 € au lieu de 270 € grâce au Passeport Gourmand
La note de Monsieur : 14/20
La note de Madame : 14/20
Alors, ce repas ?
Cette fois, du bon et du moins bon dans ce cadre à la fois bucolique et prestigieux…Est-ce lié à la valse des cuisiniers depuis trois ou quatre ans ? Nous ne saurions le dire, mais toujours est-il que pour le service, on va dire que ce n’est plus ce que c’était…
On nous laisse le choix entre la terrasse et la salle, nous optons pour la terrasse, et nous découvrons depuis notre dernière visite, la création d’un potager en contrebas.
A peine assis, on nous demande si on veut un apéritif ; un peu pris de court, nous n’avons même pas notre réflexe habituel de demander la carte des vins, pour éventuellement choisir une bouteille qui nous accompagnera dès l’apéritif jusqu’au dessert. Monsieur demande s’il y a un cocktail maison, oui, il y a un traditionnel « Cointreau-pétillant-framboise »… Pas très original mais il se laisse tenter et je prends un verre d’Aubance. Trois jolies et appétissantes mises en bouche arrivent…
Un gazpacho à la tomate nous est ensuite servi, c’est simple mais rafraîchissant.
Premier flottement lors de la prise de commande, à la question « Le dessert autour de la fraise, c’est quoi précisément », la jeune serveuse patauge un peu… « Heu c’est le fruit entier et il y a une tuile et différentes textures ». Ok, on va prendre deux soufflés au chocolat alors.
Le Crabe arrive, et Monsieur est déçu, il faut dire que ni lui ni moi n’avons trouvé le goût de Wasabi dans la mascarpone. Par contre, mon foie gras était excellent, généreux en homard, bien relevé, et Monsieur en a d’autant plus regretté son choix.
Les entrées sont accompagnées de petits pains maison, très moelleux : pain au maïs pour accompagner le foie gras et pain aux graines pour le crabe.
Puis les plats arrivent
La part de turbot était excellente, mais semble un peu perdue dans la grande assiette. Bravo pour le pigeon dont j’ai beaucoup apprécié (et découvert) la croûte de Cazette
On nous demande ensuite si nous voulons du fromage. Parce qu’il y a des gens qui refusent le fromage quand il est compris dans le menu ?? Ce n’est pas notre genre, apportez le chariot…
Cette fois c’est un autre serveur qui arrive et ce n’est pas plus mal, plus souriant et moins expéditif que celui qui nous a accueillis,a fait goûter le vin d’autorité à Monsieur, et qu’on sent plus préoccupé parce ce qui se passe ailleurs (ou par la fin de son service) que par nous mêmes.
Les portions sont généreuses, on nous conseille l’ordre de dégustation, et on nous propose un chutney à base de cranberries et carottes. Une feuille de salade (surtout quand on a un potager) aurait été bienvenue non ?
Rien à dire sur la qualité du soufflé, bien chocolaté, et la glace au lait.
Les mignardises sont déposées à la va-vite en même temps sur la table, par notre ami le-serveur-qui-sert-plus-vite-que-son-ombre. Du coup, c’est un peu en vrac dans l’assiette.
Du coup, pas de mignardise avec le café (à 5 € quand même) et apparemment ni carte des cafés, ni carte des thés.
On a quand même eu un petit coup au cœur en voyant le prix de l’apéritif « Champs Elysées » de Monsieur : 15 € pour des ingrédients qui se retrouvent dans 95 % des restaurants (toutes gammes confondues) de la région… Le nom du cocktail, c’est en rapport avec les prix pratiqués sur l’avenue éponyme non ?
Dernier petit point améliorable facilement, quand au moment de payer on rapporte la bouteille non finie pour l’emmener, il serait plus élégant :
1.de remplacer le sac plastique par un sac carton
2.de mettre la bouteille dans le sac, au lieu de donner le sac au client, façon supermarché
Bon, pour finir sur du positif, c’est toujours agréable de repartir avec un exemplaire du menu sur un joli papier cartonné, et discuter quelques instants avec le chef, c’est un plaisir rare qui mérite d’être souligné.
C’était comment avant ?
13 mai 2017