Une petite terrasse mais un grand choix de pâtisseries… On prend le temps de manger l’énorme kaiserchmarrn (qui peut contenter deux appétits) avec sa confiture de cerises.
Qu’est-ce que le kaiserchmarrn ? allez un peu de culture (Merci Wikipedia)
« Le Kaiserschmarrn ou Kaiserschmarren est un plat principal sucré réalisé avec une pâte à crêpe allégée par les blancs montés en neige ; il est donc une version enrichie ou pour la circonstance anoblie des « Schmarren » qui sont des plats ruraux simples à base de pâte fourrée avec des fruits (cerises, mirabelles, pommes, noix…). Il compte parmi les spécialités autrichiennes les plus célèbres, notamment par le biais du tourisme à Vienne ou dans les stations de ski qui en fait une vitrine de la culture autrichienne pour les visiteurs étrangers. Le Kaiserschmarrn n’est en soi pas un dessert, mais ce que les Autrichiens et Allemands nomment couramment dans la vie quotidienne un « repas sucré » (Süßspeise ou süße Hauptgerichte) . De ce fait, il appartient à la série des repas familiaux très appréciés des enfants de l’Alsace à la Bohême comme les Marillenknödel, les Dampfnudeln, les Liwanzen, les soufflés, les crêpes fourrées entre autres. Avant un repas sucré, on mange souvent une soupe comme entrée. En jouant sur les portions servies, on peut bien entendu servir un Kaiserschmarrn en dessert chaud, ce qui correspond davantage aux pratiques culinaires françaises où le sucré appartient plus aux desserts et aux gourmandises qu’on s’autorise en fin de repas. En revanche, il n’est pas perçu comme un gâteau et ne sera de ce fait pas spontanément servi à la traditionnelle pause café de l’après-midi en famille ou entre amis.
Il est acquis que le Kaiserschmarrn est un plat à base de pâte à crêpes amélioré de raisins de Corinthe et de sucre vanillé dédié à l’empereur François-Joseph Ier.
La première origine légendaire souvent reprise est celle du pâtissier de la cour. Il avait la charge importante de créer des desserts pauvres en calories pour l’impératrice Elisabeth dite Sissi. Sa nouvelle création à base de pâte à crêpes plus aérée n’eut pas le succès escompté. C’est l’empereur qui aurait sauvé le pâtissier de son impasse en s’exclamant : « Allez va, qu’on me donne ce machin que notre Léopold nous a encore trafiqué ». Depuis, c’est devenu le « machin de l’empereur »
La deuxième explication proche de la première dit que le plat du pâtissier aurait été dédié à l’impératrice comme « Kaiserinschmarrn », mais comme il plaisait davantage à l’empereur, on le renomma « Kaiserschmarrn ».
La troisième histoire implique toujours l’empereur François-Joseph Ier, mais cette fois il se retrouve dans une partie de chasse en montagne. À la fin de la chasse, il fait halte dans un chalet d’alpage où le vacher-fromager proposa de lui servir un repas de chalet montagnard, dénommé « Kaserschmarrn », ce qui signifie en gros « le repas-maison ». Le plat aurait tellement plu à l’empereur qu’il demanda à ce qu’on l’appelle non plus « Kaserschmarrn » mais « Kaiserschmarrn ». Le jeu de mot avec l’ajout du /i/ faisait passer le sens de « baraque » à « empereur ».
La quatrième légende explique qu’un jour, un cuisinier de la cour avait raté les crêpes ou pannequets destinés à l’empereur. Il était dépité et désemparé. Une personne proche d’une cuisinier se serait exclamé en voyant le plat en dialecte autrichien : « A Schmarrn, des am Kaiser zu servieren ».