Sandrine et Pierre ► Ventrêche de thon de ligne des pêcheurs de Saint Gilles Croix de Vie en cuisson lente/crème de moules de Bouchot au safran, quinoa d’Anjou/petits pois
Sandrine et Pierre ► Rouget barbet de Saint Gilles Croix de Vie juste poché/panisse/haricots beurre/radis croquants/fumet juste beurré/confit d’oignon au jambon de Jabugo
Sandrine ► Fraises, Crème mousseline à la vanille, chantilly
Pierre ► Biscuit Noisette sans farine / pralin à l’ancienne / glace vanille de Tahiti
Total : 131,00€
La note de Monsieur : 13/20
La note de Madame : 12/20
Alors, ce repas ?
Pour fêter dignement la Saint Pierre, j’avais envie d’inviter ledit Saint dans un joli restaurant, et idéalement dans un lieu que nous ne connaissions pas.
Mes recherches m’ont amenée à réserver, via leur site, le restaurant situé sur le même domaine que la cave Gratien Meyer.
Je réserve donc via le formulaire, et dans la rubrique « Régime alimentaire », je précise bien qu' »un des convives (moi) ne mange pas de fruits à coque (cf les desserts) ». Car oui, les deux desserts comportent des fruits à coque.
Nous arrivons donc, dans un très beau lieu, bien vert, jolie terrasse dont le temps ne nous permettra pas de profiter, mais nous apprécions la salle et l’extrême sobriété des tables ne nous déçoit même pas.
Bon, le contexte COVID a obligé à des adaptations côté lecture du menu, mais la feuille mise sous présentoir plastique rigide prend une grande largeur de la table, et nous manquons de casser les verres quand nous voulons nous la passer (écrite en recto verso, nous essayons d’être précautionneux en nous la passant).
Au moment de commander les apéritifs, je demande par précaution à la patronne si elle a bien noté que l’un de nous ne mangeait pas de fruit à coque… Flottement, balbutiements timides « Ah c’était sur le mail ? je l’ai pas regardé. Fruit à coques c’est à dire… ? ». Je débite donc une liste. Apparemment c’est pas gagné pour trouver une solution spontanément, je pars donc à la pêche aux infos :
Bon et vous me proposez quoi alors ? Heu un sorbet au chocolat Michel Cluzel. Moui. Et un sorbet à ceci et cela. Moui, bon (je ne saute pas de joie d’avoir des glaces en dessert pour un menu à 50 €) et je demande : vous avez de la Chantilly ? j’aime bien ça. Heu non, mais il peut en faire. Ah ben oui alors, je veux bien.
Quelques minutes après, la patronne revient et me propose un sorbet fraises, avec des fraises de chez Monsieur je ne sais pas qui, et une crème mousseline ou une chantilly. Banco, je prends avec plaisir le dessert avec la mousseline.
Les amuse-bouche arrivent, ce ne sont pas des portions ridicules et il y a les goûts annoncés. Le cuistot sait cuisiner, ce qui est une bonne nouvelle.
Nous ne connaissons pas la ventrêche de thon, c’est moelleux car c’est la partie la plus grasse du thon, les assaisonnements sont au rendez-vous, contrairement à la présentation.
Le rouget barbet est aussi à la hauteur, ainsi que la très bonne panisse et nous découvrons avec plaisir le jambon de Jabugo.
Je précise qu’à ce moment là, nous avons déjà tartiné le beurre aromatisé aux champignons sur le pain préparé avec de la farine du Moulin de Sarré (promesse locale tenue tout au long du repas).
Je fais une pause aux toilettes et si l’ensemble apparaît propre (il y a même une douchette) je constate que la poubelle n’a pas été vidée depuis.. ? (nous sommes 4 dans la salle et je suis la seule à m’être levée) et il y a une serviette en papier froissée au milieu des serviettes propres.
Les desserts arrivent, et je suis plutôt agréablement surprise. J’ai mes fraises, ma crème mousseline et un pot de chantilly à côté de l’assiette. Pierre apprécie aussi son dessert au pralin.
Au moment de partir, une madeleine tout juste sortie du four nous est proposée…
Conclusion : un cuistot qui sait cuisiner, mais un menu un peu cher et des réflexes à travailler (ne pas lire seulement le nombre de convives sur le mail et faire les toilettes avant le service)
